Ces temps-ci, nous avions surtout parlé des déboires qui plombent les drones d’Amazon. Selon des informations de Bloomberg, au printemps dernier, le projet de livraison par drone était loin d’aboutir. En cause : un programme « accablé de difficultés techniques, d’un important turn-over parmi les équipes et de nombreuses préoccupations de sécurité ».
Mais aujourd’hui semble être le début d’une nouvelle ère, puisque le géant du e-commerce annonce le début d’une expérimentation à Lockeford, pour la livraison des petits produits e-commerce, d’un poids inférieur à 2,5 kg. Le service Prime Air sera proposé cette année aux 4 000 habitants de la localité californienne.
Amazon, qui a reçu en 2020 aux Etats-Unis l’autorisation d’exploiter des robots aériens pour la livraison, après Walmart, UPS et Fedex, aura mis du temps pour concrétiser les choses.
Dans un communiqué, l’e-commerçant explique ce délai par la « difficulté à construire un réseau qui peut livrer les consommateurs dans de grandes communautés.
Pour mettre en place ces livraisons, Amazon a travaillé avec l’administration fédérale de l’aviation (FAA) et les autorités locales.
Et pour permettre la bonne circulation de ces drones, le géant du e-commerce a conçu un engin équipé d’un système de capteurs pour éviter les obstacles sans avoir à faire appel à des observateurs visuels, avec l’aide d’algorithmes de détection.
Cela permettra d’opérer les drones à grande distance tout en évitant les autres engins volants et les obstacles (cheminées…) en vol, ainsi que les personnes et les animaux lors de l’atterrissage, histoire de larguer les colis dans le jardin des consommateurs en toute sécurité.
Les produits éligibles à la livraison Prime Air auront un processus de livraison standard pour le consommateur, avec une heure estimée d’arrivée et un suivi possible en ligne. Amazon promet des livraisons en moins d’une heure.