
Depuis le 22 janvier 2021, lors du Comité interministériel de la mer, les ports sont dotés d’une ligne d’horizon. Aucune stratégie nationale portuaire n’a vraiment été communiquée mais le cap a été rappelé par Jean Castex je cite la stratégie nationale « consiste à adopter une démarche très offensive de reconquête des parts de marché sur les ports concurrents. Elle doit s’appuyer sur un développement industriel et logistique durable ».
Chaque année les Assises du Port du futur sont l’occasion pour les acteurs du public et du privé de se retrouver pour échanger sur plusieurs disciplines telles que l’économie, l’écologie ou encore la technologie. L’évènement est porté par le Cerema, c’est-à-dire le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement.
Plus globalement, la démarche Port du futur a pour vocation de rassembler les acteurs du milieu portuaire afin de réfléchir à l’avenir des ports et d’encourager les innovations.
5 sessions et 8 tables rondes sont prévues sur les deux jours, avec au programme les effets de la crise sanitaire sur l’économie portuaire mais également la problématique des ports français du futur. L’objectif selon Fabrice Daly, le responsable Ports et voies navigables au Cerema, est je cite « de réfléchir à l’avenir des ports français et de promouvoir l’innovation dans le domaine portuaire ». Un concours d’innovation est d’ailleurs prévu.
Pour exemple, les thèmes abordés lors des différentes tables rondes seront entre autres le marketing portuaire, les carburants alternatifs, la recherche portuaire ou encore la cybersécurité.
Les ports ont dû faire face à deux challenge. Tout d’abord les grèves contre la réforme des retraites fin 2019 puis la pandémie de COVID-19 ont fortement impacté les flux de marchandises. Le boom de la demande auxquels ils n’étaient pas préparés a révélé les limites de leurs capacités.