
L’assureur Allianz a publié son Baromètre des risques 2022, pour l’année 2021. Réalisée auprès de 2 650 experts, directeurs généraux, gestionnaires de risques, courtiers et assureurs issus de 89 pays, cette enquête annuelle passe au crible les principaux risques spécifiques à 20 différents secteurs, dont le transport, l’aviation et la Marine.
« En 2021, les cyberattaques, les interruptions d’activité, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les catastrophes naturelles ont durement touché de nombreuses entreprises », résume l’assureur en préambule.
Qui estime que « la situation ne devrait s’améliorer que progressivement cette année. Et souligne que le renforcement de la résilience face aux nombreuses causes d’interruption d’activité s’avère de plus en plus souvent un avantage concurrentiel.
Pour la seconde fois de l’histoire du baromètre, la première place est occupée par les incidents cyber. Les interruptions d’activité sont en deuxième place.
En 2021, les hausses de la demande ont aggravé les perturbations des chaînes de production et d’approvisionnement causées par la fermeture d’usines en Asie et l’engorgement des ports.
Les retards causés par la pandémie se sont ajoutés à d’autres problèmes logistiques, comme le blocage du canal de Suez ou la pénurie mondiale de semi-conducteurs.
Autre progression marquante : les catastrophes naturelles, qui passent de la sixième à la troisième place.
La pandémie rétrograde en quatrième position (22 %) et le changement climatique bat son record, en passant du neuvième au sixième rang (17 %).
En parallèle, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée (13 %) fait son entrée dans le top 10, à la neuvième place.
Il a rarement été aussi difficile d’attirer et de retenir les talents. Les sondés classent ce risque parmi les cinq premiers dans les secteurs de l’ingénierie, de la construction, de l’immobilier, des services publics et de la santé. Ils le placent au premier rang dans les transports, indique le baromètre.