
La crise des semi-conducteurs s’aggrave et touche l’ensemble du secteur automobile. Le constructeur franco-italien s’attendait à un impact de 1,4 million de véhicules non produits sur l’ensemble de l’année. Mais ce sera pire, a indiqué Stellantis, sans donner de chiffres.
Au cours du seul 3e trimestre, la production a dégringolé de 600 000 véhicules, soit un différentiel de 30 % par rapport à ce qui avait été prévu.
Le groupe maintient néanmoins ses prévisions de rentabilité.
Son chiffre d’affaires n’a reculé « que » de 14 % sur la période,
à 32,5 milliards d’euros, témoignant d’une augmentation sensible des prix de vente.
Comme tous ses concurrents, Stellantis a alloué les puces disponibles aux véhicules les plus rentables, ce qui lui permet notamment de maintenir sa prévision d’une marge opérationnelle de 10 %.
A condition qu’il n’y ait pas de nouvelle détérioration de l’approvisionnement en semi-conducteurs ou de nouveaux confinements en Europe ou aux Etats-Unis.