Le règlement de la CE (Commission Européenne) sur les infrastructures pour les carburants alternatifs est élargi pour encourager les progrès en matière de construction d’infrastructures ferroviaires pour les énergies propress. Un important règlement de la Commission européenne (CE) sur les énergies propres a été élargi afin d’encourager les États membres de l’UE à déployer des infrastructures d’énergie propre sur le réseau ferroviaire.
Le règlement de la CE sur les infrastructures pour carburants alternatifs (AFIR) prévoyait à l’origine des objectifs de déploiement obligatoire pour les infrastructures de recharge électrique et de ravitaillement en hydrogène pour les détecteurs routiers, maritimes et des ports intérieurs, ainsi que pour l’alimentation électrique des aéronefs stationnaires. Désormais, il inclut également le rail. Cette initiative vise à accélérer les progrès dans la réalisation des objectifs du « Green Deal« de l’UE, un ensemble d’initiatives politiques communautaires dont le but est de rendre l’UE neutre sur le plan climatique d’ici 2050.
L’industrie ferroviaire européenne, les opérateurs et les gestionnaires d’infrastructure ont salué les efforts de l’UE pour aider le secteur ferroviaire à progresser vers la décarbonisation, avec le déploiement d’une infrastructure de carburants alternatifs pour le rail, rapporte railfreight–com. En vertu du changement de réglementation, les Etats membres de l’UE peuvent évaluer le développement de technologies de carburants alternatifs et de systèmes de propulsion pour les sections ferroviaires qui ne peuvent pas être entièrement électrifiées pour des raisons techniques ou de rentabilité. Cela inclut des dispositions pour les trains à hydrogène et à batterie électrique, et couvre également les besoins en infrastructures de ravitaillement et de recharge.
Un nouveau règlement communautaire encourage les progrès en matière d’énergie ferroviaire propre
Les États membres sont tenus de fournir, d’ici à 2025, un aperçu de l’état d’avancement des initiatives prévues en matière d’infrastructures, y compris les objectifs, les étapes et les détails du financement pour les trains à hydrogène ou à batterie électrique sur les tronçons ferroviaires qui ne peuvent pas être électrifiés.
À l’heure actuelle, 80 % des trains–kilomètres en Europe fonctionnent à l’énergie électrique, dont une part croissante provient de sources renouvelables. Toutefois, seuls 54 % du réseau ferroviaire européen sont actuellement électrifiés. Cette initiative a été saluée par les principaux organismes ferroviaires en Europe, notamment la Communauté européenne des entreprises ferroviaires et d’infrastructure (CER), qui regroupe 75 entreprises d’infrastructure ferroviaire de l’Union européenne.
Alberto Mazzola, directeur exécutif de la CER, à railfreight.com. a déclaré : « Les entreprises ferroviaires et d’infrastructure européennes attendent avec impatience les plans nationaux visant à déployer des carburants alternatifs dans les chemins de fer. A court terme« . M. Mazzola s’est toutefois montré prudent, ajoutant : « Cependant, les coûts d’exploitation du rail ne sont pas aussi élevés qu’on pourrait le croire : « Toutefois, les coûts d’exploitation du rail – et en particulier les coûts de l’électricité – doivent être soigneusement évalués. Des mesures de soutien sont nécessaires pour s’assurer que la compétitivité intermodale du rail n’est pas entravée et que le passage à la traction diesel est évité« .