Europorte s’allie avec Socofer pour développer une solution de motorisation hybride pour locomotives thermiques

Europorte, la filiale de fret ferroviaire du groupe Getlink, signe un partenariat avec Socofer, constructeur français de matériel ferroviaire, pour développer un projet d’hybridation des moteurs de locomotives thermiques. Europorte veut poursuivre sa stratégie de décarbonation de son parc de matériels roulants thermiques, suite au succès de l’introduction de biocarburants dans son exploitation. Dans cette alliance, le constructeur de matériel ferroviaire français apporte sa contribution grâce à ses compétences de construction, conception et modification d’engins moteurs ferroviaires tandis qu’Europorte partagera son expertise dans le domaine de l’exploitation de flottes dédiées au transport ferroviaire de marchandises.  En unissant leurs expertises dans une démarche d’innovation, Europorte et Socofer veulent développer une solution inédite d’hybridation des engins de traction diesel dans une optique de compatibilité avec le réseau ferré national.

Le Président d’Europorte, Raphaël Doutrebente, a déclaré  : « Nous sommes ravis de conduire ce projet innovant avec Socofer, un acteur historique français du secteur. Fidèle à sa politique d’amélioration continue, Europorte s’inscrit pleinement dans l’ambition net zero de l’Union européenne d’ici 2050 en poursuivant son engagement en faveur d’un transport ferroviaire de marchandises responsable et renforçant son leadership en matière de décarbonation du rail.  Pour Socofer, c’est aussi une fierté, comme l’explique son Directeur Général Bertrand Hallé : « Le groupe Getlink est un acteur majeur du développement du ferroviaire en Europe. Nous construisons déjà pour eux 19 locotracteurs hybrides pour la maintenance du tunnel sous la Manche. Nous sommes fiers d’accompagner aujourd’hui Europorte, acteur majeur du fret ferroviaire dans une nouvelle étape de la décarbonation de sa flotte. »

Après une phase d’étude technique, un prototype sera développé puis exploité en conditions réelles avant le passage à l’échelle sur un parc de 15 locomotives à traction thermique.