Investissement du Japon dans les semi-conducteurs nouvelle génération pour renforcer l’industrie du pays

Vendredi, 11 novembre, le Japon a annoncé un investissement de 70 milliards de yens (483 millions d’euros) pour le projet destiné à produire dans le pays des semi-conducteurs de nouvelle génération. Le ministère japonais précise que huit entreprises privées, dont Sony, Toyota, SoftBank Group ou NTT, doivent investir un milliard de Yens chacune (6,9 millions d’euros).  Toujours selon le ministère, une nouvelle entreprise baptisée Rapidus sera créée, et s’engagera dans le développement, la recherche et la fabrication de semi-conducteurs de nouvelle génération dans le but de « renforcer la compétitivité de l’industrie japonaise.” L’enjeu stratégique des semi-conducteurs, présents aussi bien dans les ordinateurs, voitures, que dans les serveurs de données, a encore été confirmé par les pénuries liées notamment à la pandémie, qui perturbent les chaînes d’approvisionnement mondiales depuis 2020. Le président de Rapidus, Atsuyoshi Koike, lors d’une conférence de presse, vendredi, a déclaré que « chacun a probablement ressenti l’importance des semi-conducteurs ces dernières années. » Il ajoute que  « le déclin de l’industrie japonaise des semi-conducteurs suscitait également une inquiétude croissante. »

Ainsi, à partir de 2030, la production devrait démarrer, pour ces puces électroniques gravées avec une finesse de 2 nanomètres. On les utilise particulièrement pour les ordinateurs quantiques et l’intelligence artificielle. La production doit débuter d’ici à 2030 pour ces puces électroniques gravées avec une finesse de 2 nanomètres, notamment utilisées dans les ordinateurs quantiques et l’intelligence artificielle. Une plus grande finesse permet de concentrer davantage de composants dans un espace réduit, d’augmenter les performances et de réduire la consommation énergétique des semi-conducteurs.