
Deux semaines après l’abandon d’un projet de centre logistique près de Nantes, à Montbert (Loire-Atlantique) du fait de retards dus à « l’accumulation de contraintes techniques et juridiques », nouveau revers pour Amazon.
Le tribunal administratif de Nîmes a annulé l’autorisation environnementale qui avait été accordée par le préfet du Gard en novembre 2019 à la société Argan, dans le cadre d’un projet de construction d’un centre de tri de colis.
Le projet prévoit la création d’un bâtiment de 38.800 mètres carrés sur un terrain de 13,7 hectares, à proximité de la sortie 23 de l’autoroute A9, un axe de transit important vers l’Espagne. A la clé, la création de 600 emplois équivalent temps plein.
Plusieurs associations écologistes se battent contre une « implantation qui viendrait dénaturer trois sites majeurs, classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce projet impliquerait la circulation de plus de 500 camions par jour à proximité du Pont du Gard.
Le tribunal a jugé que le projet ne répond pas à une raison impérative d’intérêt majeur, une notion appréciée très strictement par la jurisprudence du Conseil d’État.
« L’annulation de l’autorisation environnementale fait obstacle à la mise en œuvre du permis de construire », a indiqué le tribunal, qui va se prononcer très prochainement sur les sept requêtes dont il a été saisi et contestant le permis de construire.