Le projet, baptisé Transform (pour Trusted European SiC value chain for a greener economy) est chapeauté par Bosch.

Il compte plus d’une trentaine d’entreprises, parmi lesquelles on peut citer Saint-Gobain, Valeo Siemens Automotive, EV Group, Mersen, Soitec, STMicroelectronics, Aixtron, Danfoss, ou encore Semikron. Elle compte aussi des universités et des instituts de recherche. Le tout est réparti dans sept pays européens : Allemagne, France, Espagne, Suède, Italie, Autriche et République tchèque.

Son objectif : mettre en place une chaîne d’approvisionnement européenne « compétitive et résiliente » pour fournir des semi-conducteurs en carbure de silicium (SiC).

Cette nouvelle technologie couvre des matériaux de base jusqu’aux semi-conducteurs de puissance et autres applications d’électronique de puissance.

Et la demande croît rapidement, dans des secteurs comme l’automobile, l’industrie, l’agriculture ou encore les énergies renouvelables.

Selon le bureau d’études Yole, le marché du SiC augmentera de 30% par an pour atteindre 2,5 milliards de dollars d’ici 2025.

Mis en place jusqu’en 2024, le consortium dispose d’un budget de 89 millions d’euros, financé par l’Union européenne et des organismes nationaux.