Les deux pétroliers saisis par l’Indonésie ont été relâchés

L’Indonésie a annoncé samedi dernier qu’elle avait relâché deux pétroliers saisis en janvier. L’un est iranien, le MT Horse, et l’autre, le MT Freya, est panaméen.

Pour rappel, les pétroliers avaient été saisis, lors de leur arrivée sur le territoire en janvier, parce qu’ils étaient soupçonnés de transferts illégaux de brut dans les eaux d’Indonésie.

En effet, selon l’agence de sécurité maritime indonésienne, les équipages auraient commis toute une série de violations, comme ne pas afficher les drapeaux nationaux des navires, ancrer illégalement ou encore désactiver leurs systèmes d’identification.

Des poursuites judiciaires ont été menées depuis et ont effectivement abouti à la condamnation des deux capitaines. Ces derniers ont été reconnus coupables mardi d’avoir pénétré sur le territoire sans autorisation. Ils ont donc été condamnés tous les deux à un an de prison avec sursis, avec une période de probation de deux ans.

Le capitaine du pétrolier panaméen a également été condamné à verser une amende de 2 milliards de roupies, soit 140 000 dollars, pour avoir déversé illégalement du pétrole dans les eaux indonésiennes.

Après plus de 4 mois d’attente, les deux pétroliers ont enfin pu quitter le pays vendredi avec leur équipage.

En ce qui concerne, l’Iran ce n’est pas la première fois que le pays est accusé de mener des ventes clandestines de pétrole. Elles s’expliquent en partie par les sanctions imposées contre le secteur pétrolier fin 2020, par l’administration Donald Trump, suite à des transferts avec des pays comme le Venezuela ou la Syrie.

Ces sanctions ont coupé l’Iran d’une source cruciale de revenus, ce qui a motivé le pays à se tourner vers des transactions sur le marché noir pour maintenir ses ventes.

Un allègement des sanctions contre l’Iran est cependant attendu avec l’administration Biden.