Les infrastructures américaines sont surchargées

L’opérateur ferroviaire Union Pacific a interrompu ses services intermodaux entre les ports de la côte ouest des Etats-Unis et son terminal Global 4 près de Chicago. Cet embargo va durer 7 jours et vise les ports de Long Beach, Oakland, Los Angeles et Tacoma.

Cette décision est motivée par le besoin de décongestionner le terminal Global 4. Du fait de sa position central et son rôle de plaque tournante, Chicago s’est retrouvé à l’épicentre de la congestion propagée par les réseaux ferroviaires. Des conteneurs sont par exemple restés bloqués pendant parfois 6 ou 7 semaines.

La décision d’Union Pacific a été jugée très spectaculaire parce que c’est une mesure sérieuse. Elle reste justifiée et même indispensable d’autant que les Etats-Unis enregistrent actuellement des niveaux d’importation record.

Seule ombre au tableau : les problèmes de trafic à l’intérieur des terres risquent de se répercuter sur les ports, qui croulent déjà sous la demande. Les cargaisons qui devront ensuite prendre le train seront en fait conservées dans les terminaux maritimes jusqu’à ce que la restriction soit levée.

Pire, si la situation actuelle ne s’améliore pas, les mesures pourraient s’étendre à d’autres zones.