Face à la pénurie de conteneurs et à l’envolée du coût du fret, le géant allemand de la distribution discount a décidé de créer sa propre entreprise de transport, Tailwind Shipping Lines.
Avec des bénéfices annuels flirtant avec les 3 milliards d’euros, le groupe dispose largement des capitaux nécessaires pour se
lancer dans l’aventure.
Plus que l’argument du prix, c’est celui de la sécurité des approvisionnements qui a motivé le groupe familial Schwarz, actionnaire de Lidl.
« Il en va de la sécurité de notre chaîne d’approvisionnement et de la disponibilité des articles dans les rayons de nos magasins » , a expliqué Wolf Tiedemann, membre du directoire de la Fondation Lidl.
Qui ajoute : « Notre objectif est de pouvoir manager de façon plus flexible les hausses de volumes en provenance de différents sites
de production. »
Selon l’agence française Alphaliner, Lidl s’apprêterait à acquérir trois porte-conteneurs, dont les navires Wiking et Jadrana (construits en 2016), d’une capacité de 4 975 EVP. Lidl devrait également acquérir le Mercur Ocean (3 868 EVP), appartenant à l’armateur Vinnen de Brême. Tailwind Shipping Lines aurait également acquis un quatrième porte-conteneur, le Talassa (5 527 EVP), construit en 2005.
Les quatre navires seront actifs entre l’Europe et l’Asie.