Selon un communiqué du 7 mars, la compagnie maritime japonaise Nippon Yusen Kabushiki Kaisha (NYK) a annoncé qu’elle vendrait son activité de fret aérien à Ana Holdings, Inc. Le marché turbulent du fret aérien, en raison de « dépenses considérables » pour la main-d’œuvre et l’équipement, a conduit à des défis d’expansion. Pourtant, NYK participe à la gestion de NCA en tant qu’actionnaire principal depuis sa création et, la compagnie maritime a acheté Nippon Cargo Airlines en 2010 avec l’intention de devenir une entreprise de logistique complète pour tous les modes de transport. Lars Jensen, PDG et partenaire de Vespucci Maritime, a déclaré sur LinkedIn que la vente de NYK semble être « un mouvement contraire à la « mode » dominante des lignes de conteneurs qui investissent dans le fret aérien« , il souligne aussi que la compagnie maritime ONE n’était pas impliquée dans la transaction. Néanmoins, elle met en évidence les « défis liés à la gestion d’une opération de fret aérien réussie« , a-t-il déclaré.
ANA renforce son réseau de fret aérien internationale
La compagnie japonaise, ANA Holdings, Inc, a exprimé son intérêt pour l’ajout de NCA à son portefeuille d’activités dans le but de « renforcer considérablement son réseau de fret aérien international » pour répondre aux besoins de la chaîne d’approvisionnement, a expliqué NYK dans le communiqué. ANA a annoncé le mois dernier que l’un des trois piliers de sa stratégie commerciale jusqu’à l’exercice financier 2025 était de « maximiser les bénéfices de l’activité aérienne en optimisant les multiples marques du groupe ANA et en développant l’activité de fret« . Elle a ajouté qu’elle prévoyait de « maximiser les bénéfices de l’activité cargo en tirant parti de sa force en tant que « transporteur combiné « qui utilise à la fois des avions de transport de passagers et des avions-cargos« .
Alors que NYK prévoit de vendre sa filiale NCA pour compenser les coûts dans un marché affaiblit, d’autres compagnies maritimes continuent de renforcer leurs opérations de fret aérien pour devenir des fournisseurs de chaîne d’approvisionnement de bout en bout. Maersk prévoit de recevoir deux livraisons d’avions du bailleur Air Transport Services Group cette année, et a déjà pris livraison de trois appareils, selon une récente conférence téléphonique sur les résultats.
Toutefois, la croissance pourrait se faire à un rythme plus lent que prévu, car la demande de fret aérien continue de chuter, alors que la capacité a dépassé les niveaux d’avant la pandémie en février.